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Comment la présence italienne vit encore dans Alpes-Maritimes ?

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Il y a une forte affluence culturelle dans la vie quotidienne des Alpes-Maritimes, dans les usages alimentaires, dans la civilisation comme l’architecture religieuse il y a des églises de style baroque, styles typiquement italiens. Il a un signe qui est très claire dans ce domaine religieux qu’après le rattachement du Comté de Nice à la France en 1860 la première église qui a été construite à Nice à Jean Médecin, lorsqu’elle a été construite « style d’architecture française » style gothique, typique française, basilique Notre Dame pour créer une appartenance française.

Aussi dans l’architecture civile on retrouve l’influence italienne, les maisons décorées avec des fresques à la tombé du toit sont inspirés des maisons italiennes.

L’Italie reste influence diffuse mais qui n’est pas négligeable.

 

 

Le Niçois est originaire d’une influence italienne ?

 

Les Niçois sont très attachés au fait de dire que leur langue et leur culture ne sont pas italiens. Ils préfèrent affirmer qu’ils sont plus proches de la Provence que de l’Italie.

Exemple : Chaise/ Cadiera = ils veulent montrer que beaucoup de racines sont d’origine provençale. Malgré tout il y a une influence italienne mais ils ont toujours voulu montrer leur singularité.

 

 

La statue de Garibaldi comment elle représente l’Italie dans Nice ?

 

Garibaldi c’est le meneur de l’unité italienne, il s’est toujours voulu italiens et moins français malgré le fait qu’en 1877 il ait combattu pour la France dans la guerre franco-allemande. Il était pro-italiens et il était contre le rattachement du comté de Nice à la France, car Nice est sa patrie et là où il est né.

C’est une figure un peu ambivalente donc un patriote niçois, italien mais combattant pour la république française en raison de ses idées politiques.

 

Sa mère est enterrée au cimetière du Château de la Colline à Nice.

 

La présence d’italiens est plus importante aujourd’hui dans la région ? Est-ce que cela joue sur l’économie française ?

 

Aujourd’hui le niveau de vie en Italie est supérieur à ce qu’il y avait il y a 50 ans et il y a pas mal de touristes italiens qui viennent à Nice et sur toute la côte d’azur. Mais il y a aussi des Français qui vont à Ventimille faire les courses, comme au vendredi au marché de Ventimille où tous les commerçant parlent français parce qu’ils savent que beaucoup de clients sont français. Donc il s’agit d’un échange.

L’économie de la région n’est pas liée seulement à l’Italie mais ils interviennent comme une partie de la clientèle de la Côte d’Azur, non négligeable.

 

Aujourd’hui il y a des Français qui vont habiter en Italie parce que c’est moins cher ?

 

Habiter non, pas forcément mais par exemple pour ceux qui fument et qui habitent près de la frontière ils vont faire leurs courses et acheter leur tabac en Italie parce que c’est beaucoup moins cher. De plus ils y vont parce qu’il y a des bons produits et des produits aussi qu’on ne trouve pas en France car ils sont typiquement italiens comme les raviolis ou le jambon de parme. Il s’agit donc de facteurs qui amènent les Français à passer la frontière.  

 

Est-ce qu’après l’occupation italienne de ’43 il y a eu un sentiment de haine envers les italiens ?

 

Il y a deux faces au problème.

Lorsque les Italiens sont arrivés dans la région ils ne sont pas comportés comme les Allemands, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas poursuivi les juifs mais ils les ont même protégés contre le régime de Vichy. Mais il y avait quand même une résistance française anti-italienne et la police italienne à réprimé très durement les résistant français. Il y a eu des tortures, des exécutions etc...

Donc il avait bien une double face, ils ont protégé les juifs mais ils ont sévèrement réprimé la résistance française.

 

Après la guerre et au moment de la libération en Aout ’44 les italiens avaient une très mouvais image auprès des habitants du littoral. D’abord parce qu’ils étaient entrés en guerre contre la France en 1940 juste après la défaite française contre l’Allemagne donc ils étaient accusés d’être des « lâches ».

Et puis il y a eu l’occupation et on a accusé les Italiens d’avoir bien accueilli leurs compatriotes, c’était une minorité de fascistes mais ça existait.

On les accusé aussi d’avoir fait du marché noir et d’avoir fait des profits en vendant très chers des produits qui n’étaient pas répondus.  

Au lendemain de la guerre il y a eu une réaction anti-italienne très dure, on en arrêté beaucoup les accusant d’être des fascistes, des commerçant du marché noir etc...

 

En début de 45 il y a eu une série d’attentant contre les commerçant italiens et il y a environ 200 commerçants qui ont été touchés.

À la suite des inquiètes on a découvert qu’ils s’agissaient des policiers français qui étaient malhonnêtes qui sont appelées « maîtres-chanteurs », c’est-à-dire qu’ils aillaient voir les italiens plus au moins compris et ils leur demandaient de payer sinon leur boutique allait être détruite.

Ralph schor : historien

Rapporti tra le Alpi Marittime e l'Italia

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